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Ouvrages récents et à paraître

Emmanuel CATTIN
La Décision de philosopher.

Ce livre est une tentative en vue de penser, avec Hegel, le commencement de la philosophie, comme décision de philosopher, résolution radicale, en un sujet fini, de s’adonner à la pensée. Lorsque la philosophie commence, à chaque fois dans l’intensité d’un acte très singulier en lequel la fragilité d’une vie se concentre, la confiance — qui est, déjà, toute la raison — ne se laisse pas distinguer du courage. En cet acte majeur la conscience, qui aura d’abord rencontré sur son chemin la détresse ambiguë d’un besoin avec l’appel lumineux d’un enseignement, et ainsi l’audace d’une première affirmation, d’une première décision venant au-devant d’elle, s’affirme alors elle-même, dans l’intériorisation totale de la tradition, comme pensée de soi et de tout ce qui est, pensée de soi pensant tout ce qui est, comme raison. La décision de philosopher est l’acte d’une abstraction absolue en laquelle le sujet fini se sacrifie, mais s’affirme en affirmant la raison, en se décidant pour elle, dans une intensification absolue de soi. Cet acte, celui d’une conscience finie, est bien alors, en sa vérité, l’energeia même que Hegel pensait sous le nom de Savoir absolu. L’idéalisme allemand est affirmé ici, pour la pensée en son inquiétude, en son effectivité, en son présent même, comme une ressource, la ressource pour une affirmation, l’affirmation de la philosophie comme affirmation de la raison.

Die Autoren des Bandes: Alain David, Natalie Depraz, Suzanne Granzer, Jad Hatem, Michel Henry, Sandra Lehmann, Jean-Michel Longneaux, Marc Maesschalck, Claudio Majolino, Philipp Mayrhofer, Jean-Luc Marion, Klaus Neundlinger, Stefan Nowotny, Günther Pöltner, Hans Rainer Sepp, Michael Staudigl, Joachim Widder, Yorihiro Yamagata .

Rofl KÜHN
Wort und Schweigen. Phänomenologische Untersuchungen zum originären Sprachverständnis.

Die Entfaltung der originären Sprachphänomenalität unter den drei Hauptaspekten von Spracheröffnungen, Bedeutungsstrukturen und Sprachpathos ergibt sich aus der Grundfrage nach dem Verhältnis von Sprache und Welt einerseits sowie Sprache und Affektwirklichkeit anderseits. Dieser Gedanke eines vor-perzeptiven Sagens bei Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty und Wittgenstein wird mit Nietzsche vertieft, und zwar als Analyse der transzendentalen Einbildungskraft im Sinne jener Imago Mundi, die reiner Affekt (Dionysos) als Grund jeder logoshaften Ausserung (Appolo) ist. Zusammen mit einer weiteren Darstellung des Mythos als Dichtung verdeutlicht dies, dass alles vor-stellende Sprechen stets auch affektives Ursagen bleibt. Deshalb schliesst diese sprachphänomenologische Untersuchung mit einem kritischen Ausblick auf den Begriff der Kommunikation heute, um für diesen die lebensoriginäre Realität des Austausches gegenüber alem bloss Informativen in Erinnerung zu rufen.

Stefan NOWOTNY, Michael STAUDIGL (éd.)
Perspektiven des Lebensbegriffs, Randgänge der Phänomenologie.

Dass der Begriff des Lebens die philosophische Reflexion herausfordert, ergibt sich schon aus seiner wiederkehrenden, vielfach nicht eigens reflektierten Präsenz in der Geschichte des philosophischen Denkens. Auch in der Phänomenologie verblieb das Leben im Rang eines "operativen Begriffs", um erst mit dem Denken Michel Henry thematisch in ihr Zentrum zu treten. Angesichts gegenwärtiger Debatten um Biopoloitik, Medizinethik, Technikkritik oder Kulturalität wird indes zudem deutlich, dass mit der Verständigung über das Leben mehr auf dem Spiel steht als ein disziplinenimmanent zu lösendes Problem. Das "Phänomen Leben" in solcher Spannweite sowie im Lichte eines sich verändernden phänomenologischen Denkens in der Blick zu nehmen, die Genese der Perspektiven zu erklären, in denen es verhandelt wird, ist daher die Aufgabe, der sich die im vorliegenden Band versammelten Texte im Horizont und an den Rändern der Phänomenologie stellen.

Die Autoren des Bandes: Alain David, Natalie Depraz, Suzanne Granzer, Jad Hatem, Michel Henry, Sandra Lehmann, Jean-Michel Longneaux, Marc Maesschalck, Claudio Majolino, Philipp Mayrhofer, Jean-Luc Marion, Klaus Neundlinger, Stefan Nowotny, Günther Pöltner, Hans Rainer Sepp, Michael Staudigl, Joachim Widder, Yorihiro Yamagata .

Christophe BOUTON (éd.)
Dieu et la nature. La question du panthéisme dans l’idéalisme allemand.
A paraître en 2005

Nous présentons dans ce recueil les actes d’un colloque organisé par le Centre de Recherches Philosophiques sur la Nature à l’Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3 (France), sur le thème : « Dieu et la nature. La question du panthéisme dans l’idéalisme allemand ». La querelle du panthéisme, qui éclate en 1785 avec la publication des célèbres Lettres sur Spinoza de Jacobi, est au centre d’une constellation de problèmes philosophiques, à l’étude desquels cet ouvrage collectif se propose d’apporter une contribution.
Quel est le rôle de la réception de Spinoza dans la genèse de l’Idéalisme allemand ? Le panthéisme est-il une « naturalisation » de Dieu ou une « divinisation » de la nature ? L’athéisme et le fatalisme sont-ils inscrits comme un destin au cœur du rationalisme ? À la lumière de ces questions, il s’agit d’examiner les sources et les acteurs de la querelle du panthéisme (Spinoza, Luther, Lessing, Herder, Jacobi, Kant), en explorant également ses multiples ramifications au XIXe siècle (Fichte, Schelling, Hegel, Heine, Marx et Tocqueville).

Florence CAEYMAEX
Sartre, Merleau-Ponty, Bergson. Les phénoménologies existentialistes et leur héritage bergsonien.
A paraître en 2005

Le bergsonisme n’est pas le précurseur des phénoménologies existentialistes, mais son dépassement fait entrer la phénoménologie française dans le jeu d’une confrontation où elle gagne sa singularité, d’emblée à distance DE l’idéalisme husserlien. Pour cerner son héritage bergsonien, il ne s’agit pas d’inventorier ce qui dans l’existentialisme répète le bergsonisme, mais de prendre d’abord en compte la problématique où cette confrontation a son lieu. Mesurer la philosophie au “ concret ”, saisir la conscience dans son devenir, déterminer le statut de la négativité et de la finitude, tels en sont les enjeux principaux. Placer ensuite le prisme bergsonien au centre de la réflexion croisée de Sartre et de Merleau-Ponty permet d’apprécier autrement la proximité et la distance de deux ontologies phénoménologiques. L’héritage bergsonien des phénoménologies existentialistes est, en ce sens, rien moins qu’une continuité passive et secrète : c’est l’actualisation de certaines virtualités de la métaphysique de Bergson.

Elisabeth SCHWARTZ (éd.)
Jules Vuillemin, l'un et le multiple. 2004

Ouvrage d’hommage à l’œuvre de Jules Vuillemin récemment disparu. L’ouvrage contient un inédit de Vuillemin, Le philosophe et le sophiste, une biographie et une bibliographie du philosophe Ont été rassemblées les communications faites au Congrès consacré à Jules Vuillemin les 25-26-27 novembre 1999 à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.

Textes de
A. Petit (" Eternel retour et nécessité "),
F. Duchesneau (" Métaphysique des Modernes et théorie de la science selon Jules Vuillemin "),
B.Bourgeois (" Fichte et la révolution copernicienne "),
J.-Cl. Pariente (" La réponse de Kant à Benjamin Constant et la Doctrine du Droit "),
G. Heinzmann (" Jules Vuillemin et la philosophie de la logique et des mathématiques "),
M Serfati (" Le paradoxe leibnizien et la lettre à Varignon "),
M. Clavelin (" La physique de Descartes et la science nouvelle "),
A. Michel (" L’idée d’une philosophie de l’algébre "),
F. Clementz (" La seconde philosophie de Russel, entre monisme neutre et physicalisme "),
J. Bouveresse (" Explication et description : la controverse en Allemagne et en Autriche à l’époque de Boltzmann "),
J.Mosconi (" Réalisme, implicationnisme, structuralisme "),
J.P. Amann, J. Vidal-Rosset (" Une question pour Jules Vuillemin : le pluralisme philosophique admet-il un tribunal de la science ? "),
E. Audureau(" Incidence des progrés de la logique mathématique sur la classification des systèmes philosophiques "),
E. Schwartz (" Histoire et systéme selon Jules Vuillemin : questions ouvertes "),
C. Imbert (" Stoïcheia).
Avec des contributions hors congrès d’E.Cattin, Alcantara, Rashed.

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